Le télescope Maksutov-Cassegrain
En réunissant le concept du télescope de Cassegrain avec celui de Maksutov on obtient un instrument compact qui peut être constitué uniquement avec des dioptres sphériques. Ce qui est un avantage pour son industrialisation.
Le miroir secondaire peut être un élément séparé du ménisque ou bien il peut être usiné sur la partie centrale de la face intérieure puis métallisé. Le miroir secondaire a ici un rayon de courbure différent de celui de la face de la lame sur laquelle il est appliqué.
On nomme parfois cette combinaison "Rumak", ce mot est constitué par l'association des noms de Harrie Rutten et Dmitri Maksutov. Harrie Rutten est l'auteur du livre "Telescope optics".
Une autre solution consiste à profiter de la courbure de la lame pour qu'elle constitue elle-même le miroir secondaire. Dans ce cas, il suffit de métalliser la partie centrale de la face intérieure de la lame pour former un miroir secondaire sphérique.
Cette dernière disposition est plus économique puisqu'elle se passe du miroir secondaire mais en contrepartie elle apporte une contrainte supplémentaire à la conception.
Remarquons aussi que pour ces deux configurations, il faut que le miroir soit un peu plus grand que le diaphragme d'entrée.
C'est l'aberration de sphéricité résiduelle qui limite la finesse des images et les performances peuvent être très variables suivant la conception. Pour améliorer le résultat, certains télescopes Maksutov-Cassegrain sont conçus avec des surfaces asphériques.