PYTHEAS possède un support de chercheur amovible compatible avec celui du télescope PEGASE de Sauveur LISCIANDRA. Nos chercheurs sont donc interchangeables.
J'ai réalisé le chercheur de PYTHEAS avec un monoculaire 7x50. Au début des années 90, j'ai acheté cet accessoire qui ressemble à une demi-paire de jumelles pour 170 Francs. Depuis plusieurs années, on ne le trouve plus dans le commerce mais on peut le remplacer par une demi-jumelle. Un modèle 7x50 convient très bien car il offre une bonne luminosité, un champ large et un pointage suffisamment précis pour les forts grossissements.
Sur la figure suivante, remarquez le viseur qui est fait avec une cornière en U en aluminium collée avec une colle époxy sur le corps du chercheur. Je l'apprécie beaucoup car après l'avoir aligné rapidement avec l'objet à observer, je trouve celui-ci dans le champ du monoculaire.
Notez aussi sur cette image, que l'alignement du chercheur avec le télescope se règle avec 2 vis seulement, et non pas 3 ou 6 vis comme on le voit beaucoup trop souvent. Ainsi, il est très facile de régler ce chercheur qui est plaqué contre les vis de réglage par un ressort.
L'objectif du chercheur est abrité par un tube pare lumière qui contient un projecteur de réticule. Il s'agit d'un dispositif qui projette à l'infini vers l'intérieur du monoculaire une image pour indiquer le centre du champ. L'objectif de ce projecteur est une lentille simple de 33mm de focale récupérée dans le véhicule redresseur que j'ai ôté de la lunette qui compose le viseur polaire de PYTHEAS. Le réticule est photographié sur un film TP2415. Le négatif ainsi réalisé est découpé et collé devant la LED verte dont l'éclairage faible doit pouvoir être ajusté afin de perturber le moins possible l'observation du champ.
L'éclairage de ce réticule peut être éteint. A ce moment-là, le champ du chercheur est entièrement libre pour l'observation. Ceci est très agréable quand on recherche un objet très faible.
Le projecteur de réticule est maintenu par deux bandes d'alu courbées en cylindre (pièces A et B) comme le montre l'illustration. Cette disposition souple permet un réglage de l'alignement du réticule sur l'axe du chercheur en faisant fléchir légèrement les pièces A et B. De plus, comme les pièces A et B présentent une silhouette circulaire, elles ne provoquent pas d'aigrettes de diffraction sur l'image du chercheur.
A l'extrémité libre, le diamètre extérieur du pare lumière est identique à celui de l'objectif du monoculaire. Ainsi, on peut utiliser le capuchon d'origine pour protéger l'objectif en dehors des périodes d'utilisation.
Notez aussi sur l'image suivante la fixation du ressort. La dernière spire de chaque extrémité est "refermée" sous la tête d'une vis.
Toutes les pièces en aluminium sont anodisées. De plus les pièces intérieures sont teintes en noir. Le pare lumière n'est pas teint, seule sa surface intérieure est peinte en noir mat.
La dernière figure montre le réticule. Le cercle délimite un champ de 1/2 degré, les marques délimitent un champ de 1 degré. Le dessin original a une envergure de 90mm, nous l'avons photographié à 5,05 m avec un objectif de 50 mm de focale.
On place l'objet à viser au centre du cercle. Ainsi, il n'est pas masqué par la (faible) luminosité du dessin ni par un trait (ou un fil) comme ce serait le cas avec un réticule classique.