Techniques d'astronome amateur
Notions d

NOTIONS D'OPTIQUE

Le télescope Dall-Kirkham

Le télescope Ritchey-Chrétien ou Dall-Kirkham
Figure 25 : Ce dessin peut représenter un télescope de Cassegrain, de Ritchey-Chrétien ou de Dall-Kirkham. Ce sont seulement les méridiennes des miroirs qui les différencient.
Cliquer sur l'image pour obtenir les caractéristiques détaillées d'un télescope de Dall-Kirkham.

Il s'agit d'une autre combinaison de deux miroirs qui ressemble à celle de Cassegrain si ce n'est que le secondaire est sphérique. C'est un avantage pour l'opticien car cette forme est plus facile à réaliser et à contrôler sur un miroir convexe. De plus, le primaire possède une méridienne elliptique et cela aussi est avantageux pour sa réalisation par rapport aux profils plus déformés qui sont nécessaires pour les formules de Cassegrain et de Ritchey-Chrétien.

Cette disposition a été inventée indépendamment par l'astronome et opticien amateur anglais Horace Edward Stafford Dall (1901 – 1986) et par l'américain Alan R. Kirkham (1909 – 1968).

Elle a une tolérance remarquable aux défauts d'alignement des miroirs.

Le coefficient de déformation du miroir secondaire est donc nul : b2 = 0
et le coefficient de déformation du primaire elliptique est déterminé par la relation suivante :

     [35]


          = 2.f1 = rayon de courbure du miroir primaire.
          = rayon de courbure du miroir secondaire (voir formule [28]).

Comme pour le Cassegrain, c'est la coma qui limite le champ utilisable sur un télescope Dall-Kirkham avec lequel cette aberration est plus importante. La valeur de son coefficient de coma B est donnée par l'expression suivante :

     [36]

avec :   c'est le dégagement relatif du foyer.

Il suffit d'utiliser cette valeur de B avec la relation [7] pour obtenir la longueur de l'image de la coma.

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